Eric Zemmour, un raciste récidiviste en Seine-Saint-Denis, un danger pour la République
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Communiqué de presse

Le meeting de lancement de campagne du candidat xénophobe, homophobe et pétainiste devait se tenir au Zénith de Paris. Mais la préfecture de notre capitale l’a interdit en raison de « troubles possibles à l’ordre public ». Il faut croire que le préfet de Seine-Saint-Denis n’a pas les mêmes craintes, puisque la campagne d’Eric Zemmour démarre aujourd’hui au Parc des Expositions à Villepinte.

L’ancien polémiste condamné pour propos racistes en 2011 a finalement choisi la Seine-Saint-Denis pour déverser ses mensonges sur « l’invasion de la France par les étrangers » et faire peur avec le « grand remplacement », théorie fumeuse et fantasme principal de cette extrême droite qui ne se cache plus.

Eric Zemmour fait l’objet de nombreuses autres poursuites pour propos racistes, antisémites ou haineux envers les musulmans. Mais pour son premier rassemblement politique, il a choisi le département le plus représentatif d’une société multi-ethnique à la française, riche de sa jeunesse et de sa diversité. L’occasion pour lui, de déverser encore une fois le poison de la haine de l’autre, facteur de conflits et de division de la société.

Nous rappelons que le racisme, la xénophobie ou l’homophobie ne sont pas des opinons mais des délits. La loi du 29 juillet 1881 en son article 24, renforcée par la loi Gayssot de 1990, prévoit qu’un individu condamné pour provocation à la haine raciale soit déclaré inéligible. Qu’attend le ministre de la Justice pour s’en saisir et empêcher un raciste récidiviste de briguer la présidence de la République ?

La société Viparis, gestionnaire du parc d’exposition de Villepinte, aura à s’expliquer sur la venue d’Eric Zemmour dans ses locaux. Elle est en effet signataire d’une « Charte de la diversité en entreprise » qui « a pour objet de témoigner de [son] engagement, en France, en faveur de la diversité culturelle, ethnique et sociale » au sein de son organisation. Dans ce texte, elle s’engage à « promouvoir l’application du principe de non-discrimination, sous toutes ses formes ». Peut-on faire du business avec un marchand de haine lorsqu’on prétend défendre les valeurs de la diversité ?

En tant qu’écologistes, nous sommes attachés à la liberté d’expression mais nous n’acceptons pas que cette liberté remette en cause les fondements mêmes de notre vivre-ensemble. La propagation d’idées racistes met à mal notre démocratie.

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Muriel Casalaspro – 06 13 06 43 94 – murielcasalaspro@gmail.com

Eric Béal – 06 82 36 15 15 – ericbeal@orange.fr Co-secrétaires départementaux