
Militants et élu.es écologistes étaient présents en nombre vendredi 21 avril pour former un comité d’accueil sonore au ministre de la santé, François Braun, venu visiter le centre de santé Cap Horn, le plus grand centre de santé privé de France! A l’heure ou l’hôpital public souffre d’un manque criant de moyens, et son personnel est déconsidéré, quel symbole et quel message!

Après un premier décalage volontaire de la visite de quelques heures, le ministre est entré par une porte dérobée pour éviter tout contact avec la populace bien sûr! Des heurts ont éclaté entre la police et les manifestants pourtant munis d’armes aussi dangereuses que des spatules en bois, de vieilles casseroles, au pire des sifflets. Pour les remercier de leur présence, ils ont été gazés en plein visage, bousculés, nassés. L’un d’eux a été interpellé au motif qu’il avait « poussé un bouclier ». C’est plutôt l’inverse qui est vrai!

Présentes sur place avec les manifestant.e.s, la députée Aurélie Trouvé et la conseillère régionale EELV Muriel Casalaspro ont pu approcher le ministre pour lui rappeler que le personnel soignant dans les hôpitaux est essentiellement féminin et compte parmi les principales victimes de la réforme des retraites. Elles ont refusé de continuer la visite à ses côtés pour ne pas cautionner sa démarche. Les manifestants ont été évacués violemment de l’enceinte du centre médical. Ils sont restés pour réclamer la libération de leur camarade, avant que la BRAV-M ne vienne disperser le bas-peuple.
Un nouvel exemple des menaces que ce gouvernement fait peser sur les libertés publiques, comme le rappelle régulièrement la Ligue des Droits de l’Homme.

